La police de Zurich souhaite les bodycams

Mené entre mars et novembre 2017 à Zurich, le test de huit bodycams s’inscrit dans un programme plus vaste portant sur divers aspects du travail policier en milieu urbain, a rappelé, hier, le municipal en charge du dossier, Richard Wolff (Liste alternative). L’expérience devait permettre de découvrir si leur présence et leur utilisation étaient susceptibles de désamorcer des situations menaçant de dégénérer.Un badge portant l’inscription «vidéo» sur l’uniforme avertissait les personnes interpellées que l’agent était doté d’une caméra. Celle-ci ne pouvait être enclenchée qu’après avertissement, et elle clignotait de façon visible. «Avec les bodycams, nous sommes aussi à armes égales avec le public», a précisé Richard Wolff. «Bien souvent, les personnes interpellées ou des badauds filment des policiers, qui ne peuvent pas s’y opposer.»La Haute Ecole zurichoise des sciences appliquées (Zhaw) a analysé les résultats du test. Il s’avère que, sur 177 interventions avec la caméra (sur plus de 17...