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La place scientifique soulagée par la signature avec la Croatie

Les chercheurs suisses pourraient retrouver leur pleine place au sein de la science européenne.

05 mars 2016, 01:15
ZUR MELDUNG, DASS DIE SCHWEIZ UND DIE EU HEUTE DAS KROATIEN-PROTOKOLL UNTERSCHREIBEN, STELLEN WIR IHNEN AM FREITAG, 4. MAERZ 2016, FOLGENDES ARCHIVBILD ZUR VERFUEGUNG -  Croatian and Swiss flags are displayed on the conference table, as the two delegations meet for bilateral talks during the official visit of Ivo Josipovic, President of Croatia, in Kehrsatz, near Bern, Switzerland, on Thursday, June 19, 2014. (KEYSTONE/Alessandro della Valle)

A l’annonce de l’extension de la libre circulation à la Croatie, c’est le soulagement qui dominait dans les milieux de la recherche. La nouvelle est cependant considérée surtout comme «un signal», à l’impact d’abord «psychologique».

Une excellente nouvelle

Après le vote du 9 février 2014, l’une des premières annonces du Conseil fédéral était pour la Croatie. Les sanctions de l’Union européenne tombaient alors immédiatement sur une articulation sensible du modèle suisse, la recherche: exclusion du programme d’échange Erasmus et retour au statut de «pays tiers» pour la participation à Horizon2020. Dans l’édifice géant de soutien à la science européenne, la direction de projets était devenue zone interdite pour les Helvètes.

Autorités fédérales et européennes avaient donc lié le destin de la place scientifique à celui de la Croatie. Cette curiosité institutionnelle prend fin, et pour le professeur Philippe Moreillon, vice-recteur recherche et relations internationales à l’Université de Lausanne, c’est «une...

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