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La mosquée An'Nour de Winterthour provisoirement fermée au lendemain de la perquisition

Au lendemain de la perquisition et l'arrestation d'un imam, les portes de la mosquée An'Nour, à Winterthour, sont provisoirement fermées. Les fidèles devront patienter quelques jours avant de retrouver leur lieu de prière.

03 nov. 2016, 17:08
Les fidèles de la mosquée An'Nour de Winterthour devront vraisemblablement patienter encore quelques jours avant de retrouver leur lieu de prière.

Les portes de la mosquée An'Nour de Winterthour (ZH) étaient fermées jeudi, au lendemain d'une perquisition. La police municipale, qui possède la clé, n'a pas identifié de "personne qualifiée" de l'entourage de l'association ou de la mosquée à qui la remettre.

Les fidèles de la mosquée An'Nour de Winterthour devront vraisemblablement patienter encore quelques jours avant de retrouver leur lieu de prière, selon la police municipale. "Nous sommes à la recherche d'une personne susceptible d'assurer la responsabilité de l'association et de la mosquée", a déclaré à l'ats Bianca Liechti, sa porte-parole.

Remise aux normes

Des médiateurs et spécialistes des questions d'intégration ont été mobilisés. Ils travaillent actuellement avec la police.

Mais suite à la perquisition de mercredi matin et à l'arrestation de quatre suspects, il n'a pas été possible d'identifier une personne à qui remettre la clé de la mosquée et confier la responsabilité de l'association culturelle An'Nour.

Il n'est pas non plus certain que la mosquée puisse rouvrir immédiatement. Comme indiqué mercredi par la police, celle-ci doit être mise aux normes anti-incendie et se conformer aux prescriptions en matière de sécurité alimentaire.

Alertés par un journaliste

La police cantonale et le Ministère public ont conduit une perquisition dans la mosquée mercredi matin. Ils ont arrêté en particulier un imam accusé d'incitation au meurtre des musulmans non pratiquants.

L'intervention semble avoir été déclenchée notamment par un journaliste de la "Weltwoche". Samedi dernier, il avait demandé par SMS à la ville de Winterthour si les autorités avaient connaissance de l'appel au meurtre.

Les autorités ont immédiatement informé la police, car il s'agissait de faits passibles de poursuites pénales, a indiqué jeudi à l'ats Nicolas Galladé (PS), membre de l'exécutif de la ville. Les autorités ont également demandé au journaliste de partager ses informations avec la police.

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