C’est le rituel de l’automne. Fin septembre, le chef du Département de l’intérieur Alain Berset dévoilera les hausses de primes d’assurance maladie qui interviendront l’an prochain. La faîtière des assureurs, Santésuisse, s’attend à une augmentation moyenne de 3%, Comparis de 4%, mais tout le monde admet que les coûts de la santé ne sont toujours pas sous contrôle. Selon l’association des médecins de famille et de l’enfance (MFE), la solution est pourtant connue: il faut investir dans la médecine de premier recours, plutôt que dans la médecine de pointe.
Président de MFE, Philippe Luchsinger a mis en évidence, hier, devant la presse, les atouts de la médecine de famille. Celle-ci ne se limite pas à un rôle de station de triage permettant d’orienter les patients vers tel ou tel spécialiste, souligne-t-il. «Le médecin de famille peut résoudre lui-même 94,3% de tous les problèmes de santé, et il le fait...