Introduire des cours facultatifs de dialecte à l’école primaire: cette motion est discutée au sein de la commune de Lugano. Selon son premier signataire, le conseiller communal Nicholas Marioli (Lega), l’objectif initial est d’ouvrir le dialogue sur l’avenir du dialecte et son usage dans le canton. «Cet objectif a été largement atteint. La population, les médias et les politiques ont massivement réagi à l’initiative, favorablement ou non.»
Comptable de 22 ans, Nicholas Marioli pense et s’exprime en dialecte «90% du temps». Ce qui le motive à militer pour la revalorisation de ce dernier est «son attachement au territoire et la volonté de sauvegarder ses racines dans un contexte de globalisation».
De façon générale, le dialecte tessinois est en crise, déplore-t-il, et chez les jeunes, la situation est pire encore. «Parce que son enseignement en famille a été abandonné, aussi à cause d’une forte immigration.»
Dialecte mal considéré
L’élu léguiste dénonce...