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La justice française tape fort sur UBS

Accusée, notamment, de «démarchage bancaire illégal», la banque suisse devra payer un total de 4,5 milliards d’euros.

21 févr. 2019, 00:01
ARCHIVBILD ZUR VERTEILUNG DER UBS IN FRANKREICH WEGEN BEIHILFE ZU STEUERHINTERZIEHUNG ZU EINER BUSSE VON 3,7 MILLIARDEN EURO, AM MITTWOCH, 20. FEBRUAR 2019 - The headquarter of Swiss bank UBS with its logo above the entrance area at Paradeplatz square in Zurich, Switzerland, pictured on April 18, 2018. (KEYSTONE/Gaetan Bally)

Der UBS-Hauptsitz mit Logo ueber dem Eingangsbereich am Paradeplatz in Zuerich, aufgenommen am 18. April 2018. (KEYSTONE/Gaetan Bally) SCHWEIZ BANK UBS

C’est une audience-express, mais ô combien importante, qui s’est déroulée, hier, au Tribunal correctionnel de Paris. Il a fallu moins de 30 minutes à la présidente, Christine Mée, pour motiver sa décision de condamner UBS à une sanction extrêmement lourde. La banque a été condamnée à une amende de 3,7 milliards d’euros (4,2 milliards de francs) pour «démarchage bancaire illégal» et «blanchiment aggravé de fraude fiscale», entre 2004 et 2012.

En cause: les méthodes agressives déployées par des commerciaux helvétiques – tournois de golf, parties de chasse, soirées à l’opéra – pour que de riches clients français ouvrent des comptes en Suisse, à l’insu du fisc hexagonal. Des délits qui, selon la présidente, «trouvent leur source dans une organisation structurée, systémique et ancienne».

Si l’on ajoute 800 millions de dommages et intérêts, c’est un total de 4,5 milliards d’euros qui est exigé du groupe bancaire, un montant inédit dans...

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