Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

La guerre ne fait que commencer

Après le rejet des Gripen par le peuple suisse, une nouvelle bataille rangée s'annonce autour du projet de développement de l'armée, que le Conseil fédéral doit présenter avant l'été.

20 mai 2014, 00:01
data_art_8071649.jpg

La cuisante défaite de dimanche pourrait-elle servir d'électrochoc salutaire pour une armée suisse qui doit s'adapter aux nouvelles menaces? Dans le camp des opposants victorieux au Gripen, on le souhaite en tout cas. "L'armée doit bazarder ses mites et ses mythes", ironise Roger Nordmann.

Selon le socialiste, la balle est dans le camp des partis de centre droite: "Veulent-ils maintenir cette armée décorative et folklorique, celle des vélos, des tuniques en laine et des tirs obligatoires, ou la réformer avec nous?" Pour lui, il faut briser les tabous, sans quoi "l'armée va rester dans la lessiveuse" pendant bien quelques années encore.

Les Pays-Bas pour modèle

"Toutes ces questions que les autres pays se sont posées depuis longtemps, la Suisse refuse de se les poser", regrette le conseiller national vaudois. Et d'en appeler à une armée high-tech formée de 30 000 hommes seulement, sur le modèle des Pays-Bas, apte à répondre...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias