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La grève de l’ATS révèle le malaise

Les partis ne font pas mystère de leurs griefs à l’égard de la direction de l’Agence télégraphique suisse. La branche reste en retrait.

31 janv. 2018, 00:01
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La plupart des journalistes de l’Agence télégraphique suisse (ATS) peuvent en témoigner: Markus Schwab est un «homme invisible», qui «rase les murs». Mais le directeur général («CEO») est passé de l’ombre à la lumière des projecteurs. Depuis l’annonce des coupes massives dans les effectifs – un quart des 150 postes de la rédaction –, sa personnalité polarise. Et certains présidents de partis politiques l’appellent instamment à revoir sa stratégie.

Sur le terrain, la rédaction ne lâche pas la pression. Après son débrayage de trois heures, la semaine passée, elle a entamé, hier, une nouvelle grève «illimitée» – qui se poursuit aujourd’hui à Zurich – pour réclamer de «véritables négociations» avec le conseil d’administration, sur l’ampleur et la rapidité de la restructuration. «La confiance avec le directeur général est rompue», estime-elle.

Schwab en rajoute

C’est que Markus Schwab, outre les licenciements expéditifs, s’est fendu de propos controversés dans la «NZZ...

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