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La gageure des «avocats gratuits»

L’aide juridique gratuite prévue par la loi, en cas d’acceptation le 5 juin, est critiquée. Plusieurs cas pointent des dossiers insuffisamment instruits. Amnesty International n’est pas de cet avis.

21 mai 2016, 00:55
Afflux de requérants mineurs non accompagnés en Suisse.
Reportage au Foyer des Remparts.

Photo Lib/Charly Rappo, Fribourg, 19.11.2015 Requérants mineurs

Laura Drompt

Une aide juridique gratuite pour les requérants d’asile dès les premières auditions. La mesure vise à compenser les tours de vis donnés à la nouvelle loi sur l’asile (Lasi), soumise au vote le 5 juin prochain. L’UDC y voit des «avocats gratuits» qui facilitent trop la tâche des requérants. Pour certains défenseurs du droit d’asile, on risque au contraire d’affaiblir leur défense.

Selon ces voix, les représentants légaux (avocats ou diplômés en droit) ont trop peu de moyens pour être efficaces. Ils sont payés 1300 francs au forfait par l’Etat et leur indépendance est aussi mise en doute, eux qui ont pour mandat de ne pas donner suite aux dossiers «voués à l’échec». Depuis 2014, ils sont à l’œuvre au centre pilote fédéral de Zurich, qui affiche des statistiques éloquentes: les recours ont baissé de 33 pour cent.

Yves Brutsch, président du Comité du droit d’asile, a épluché...

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