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La fusion PRD et PLS est effective

28 févr. 2009, 11:57

La fusion du Parti radical suisse (PRD) et du Parti libéral suisse (PLS) est effective. Leurs délégués ont validé aujourd'hui à Berne le contrat de fusion qui donne officiellement  naissance au parti «PLR. Les Libéraux-Radicaux», avec effet rétroactif au 1er janvier. 

Cette étape juridique, dernière du processus de fusion entamé en 2003, a été franchie sans opposition. Le principe même de la fusion avait déjà été acceptée en octobre, lors de deux assemblées distinctes du PRD et du PLS. 

Jusqu'ici président du PRD, le Tessinois Fulvio Pelli a été élu à la tête du PLR par les quelque 250 délégués présents, sans opposition et deux abstentions. Il a promis que le nouveau parti gagnera «d'abord les élections cantonales, puis celles fédérales de 2011». 

Quatre vice-présidents ont aussi été nommés, dont les deux actuels vice-présidents du PRD, la conseillère nationale vaudoise Isabelle Moret et son homologue zurichois Ruedi Noser. L'ancien président du PLS Pierre Weiss (GE) et le président du PRD schwyzois Vincenzo Pedrazzini complètent le collège.

Un premier discours plein de promesses
Fraîchement élu président du PLR, Fulvio Pelli a rappelé les vertus du libéralisme qu'il s'agit de défendre même en  ces temps difficiles. Selon lui, la gestion de la crise par le Conseil fédéral mérite reconnaissance et applaudissements.  

Dans son discours d'intronisation, le Tessinois a souligné les vertus de son parti, «seul à garder la tête froide, seul à tenir le cap dans la tempête». Face à la crise financière qui secoue le pays, l'indignation des autres partis n'apporte rien, en tout cas pas des solutions, a-t-il affirmé. 

Furieux et profondément déçus envers les managers qui ont bradé la place financière suisse, les Libéraux-Radicaux ne sont pas pour autant prêts à jeter leurs convictions. Le parti combattra donc toute intrusion étatique dans ce domaine, a lancé le conseiller national tessinois. 

Un changement de mentalités chez les managers, mais aussi chez les politiques est exigé dans le sens de plus de responsabilité et plus de solidarité: chacun est appelé à tirer à la même corde pour préserver l'économie suisse. 

Pour Fluvio Pelli, le secret bancaire n'est pas mis à mal après que l'UBS a livré aux Etats-Unis les coordonnées de 300 fraudeurs du fisc. Aujourd'hui, «nous devons nous assurer que la Finma interdise à UBS de livrer d'autres données. Et tant pis si cela doit avoir pour conséquence le retrait de la banque fautive du marché  américain», a-t-il dit. /ats

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