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La frontière suisse reste ouverte

Guy Parmelin affirme qu’il n’est pas question de fermer la frontière, mais de canaliser les flux migratoires. Un service d’appui de l’armée est à l’étude.

24 mars 2016, 00:51
Police officers indicate their presence at the Airport of Zurich, in Zurich-Kloten, Switzerland, Tuesday, 22 March 2016. All flights to brussels are canceled and security measures have been raised following the terror attacks at Brussels airport and on the metro system which claimed multiple lives and injured many others. (KEYSTONE/Ennio Leanza) SCHWEIZ FLUGHAFEN ZUERICH BRUESSEL ANSCHLAEGE

Les attentats de Bruxelles ont alimenté la poussée de fièvre sécuritaire provoquée par la crainte d’un important flux de réfugiés arrivant en Suisse. Mais elle n’a pas encore atteint l’ensemble du Conseil fédéral. «Il n’est pas question de fermer les frontières. Cela ne fait pas partie du mandat donné par la délégation de sécurité du Conseil fédéral», a déclaré, hier, le porte-parole du gouvernement, André Simonazzi.

Selon la presse dominicale, les deux conseillers fédéraux UDC, Guy Parmelin et Ueli Maurer, se préparaient, d’entente avec leur parti, à soumettre, hier, au gouvernement un projet de fermeture des frontières en cas d’afflux massif de réfugiés. «Le Conseil fédéral n’en a pas parlé», assure André Simonazzi, Hier, les deux ministres concernés ont tout fait pour relativiser leurs intentions.

Pas de contrôle systématique

Selon le chef du Département de la défense Guy Parmelin, un groupe de travail planche effectivement sur différents scénarios incluant un...

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