Genève a mal à sa démocratie, mais le canton n’est pas seul en cause. La fraude électorale dévoilée, jeudi, au bout du lac Léman sème le doute sur le résultat de nombreux scrutins. Et tant qu’on n’en saura pas plus sur les motivations du suspect, un collaborateur du Service des votations et élections, il faudra se demander si des votations fédérales auraient également pu être trafiquées.
Cette question nécessite une réponse rapide, puisque les Suisses se rendront aux urnes dans une semaine, pour voter sur la réforme de la fiscalité des entreprises et de l’AVS (RFFA), ainsi que sur la révision de la loi sur les armes. Sans oublier les neuf objets cantonaux soumis le même jour aux Genevois. Or, selon le site du canton, près de 50 000 votes avaient déjà été enregistrés hier.
Manque de données
La Chancellerie genevoise minimise. Elle affirmait, jeudi, dans un communiqué, qu’en...