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La fin du «luxe zougois»

Zoug augmente les impôts pour la première fois depuis 40 ans. Mais le canton entend demeurer un aimant à sociétés.

18 sept. 2018, 00:01
ZU DEN EIDGENOESSISCHEN ABSTIMMUNGEN VOM 12. FEBRUAR 2017 UEBER DIE ERLEICHTERTE EINBUERGERUNG VON PERSONEN DER DRITTEN AUSLAENDERGENERATION, UEBER STEUERLICHE MASSNAHMEN ZUR STAERKUNG DER WETTBEWERBSFAEHIGKEIT DES UNTERNEHMENSSTANDORTS SCHWEIZ (UNTERNEHMENSSTEUERREFORMGESETZ III) UND ÜBER DIE SCHAFFUNG EINES FONDS FÜR DIE NATIONALSTRASSEN UND DEN AGGLOMERATIONSVERKEHR (NAF) STELLEN WIR IHNEN FOLGENDES BILDMATERIAL ZUR VERFUEGUNG - Die Bautaetigkeit in der Stadt Zug ist weiter gestiegen am Freitag, 23. August 2013. Das Bauvolumen in der Stadt Zug erreicht im Jahr 2013 einen neuen Rekordwert...(KEYSTONE/Alexandra Wey) SCHWEIZ ABSTIMMUNG 12. FEBRUAR 2017

«Je ne pourrai pas vous offrir un café, vous comprenez, à cause de la hausse d’impôts!» La boutade lancée par ce Zougois montre que la hausse d’impôts annoncée pour 2019 n’inquiète pas excessivement la population. Il faut dire que cette première augmentation depuis 40 ans sera modérée – de 82 à 86% – et de courte durée: une année. Comme d’autres cantons de Suisse centrale, Zoug incrimine la péréquation financière.

«Je plaisante, donc», confirme le résidant, qui préfère rester anonyme. «Zoug est un lieu de vie fantastique.» En bref: l’homme supportera sans peine la hausse du taux d’impôt qui doit encore être entérinée, en deuxième lecture, par le Grand Conseil, le 29 novembre.

«Une cochonnerie»

Cette hausse s’inscrit dans un programme d’économies. Car Zoug, un des cantons «à fort potentiel de ressources», selon l’expression de l’administration fédérale, accumule les déficits depuis 2013. «C’est une sacrée cochonnerie», commente Heinrich Staub,...

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