Le mystère continue de régner autour du «trésor Gurlitt». Malgré six ans de recherches, la provenance de beaucoup de ses œuvres n’a pas encore pu être élucidée. Difficile, voire impossible, pour l’instant, de dire si elles ont été spoliées ou non. Le Kunstmuseum de Berne a néanmoins décidé de leur consacrer sa deuxième exposition sur l’état des lieux de la collection Gurlitt. Intitulée «La spoliation nazie et ses conséquences», elle expose tant des œuvres aux origines encore floues que d’autres déjà restituées. Elle a été inaugurée mercredi, un mois après la clôture du premier chapitre.
De plus en plus sombre
«Cette deuxième exposition révèle une tout autre facette du fonds Gurlitt que la précédente», souligne Nikola Doll, commissaire de l’exposition. Alors que le premier volet se concentrait sur les œuvres qualifiées d’«art dégénéré» par les nazis et, donc, principalement réalisées au 20e siècle, le second dévoile un échantillon nettement plus...