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La démographie et la politique plombent le 2e pilier

Selon le groupe Swissconto, les taux bas ainsi que les paramètres clés définis par la politique suisse, pèsent sur la prévoyance.

17 sept. 2014, 09:50
Les conséquences de la démographie et de la politique de taux bas vont peser sur la prévoyance. Swisscanto exige que les paramètres clés ne soient plus définis politiquement, car le groupe y voit de plus en plus un danger pour le deuxième pilier.

Les conséquences de la démographie et de la politique de taux bas vont peser sur la prévoyance. Swisscanto exige que les paramètres clés ne soient plus définis politiquement, car le groupe y voit de plus en plus un danger pour le deuxième pilier.

Le projet du Conseil fédéral "Prévoyance vieillesse 2020" ne satisfait clairement pas à cette exigence, estime mercredi Gérard Fischer, directeur général de Swisscanto dans un communiqué. En outre, la politisation croissante des marchés menace la sécurité de la prévoyance vieillesse professionnelle.

La Suisse connaîtra au début des années 2020 un tournant démographique, qui se traduira par une diminution de la population. Pour les systèmes de retraite, ce passage sera encore plus important, avec une diminution de la population active.

Les caisses de pension doivent respecter leurs promesses de prestations étendues et les garanties sans limites de temps, rappelle Swisscanto. Or les conditions deviennent toujours plus imprévisibles sur les marchés de capitaux, mais aussi sous la pression "d'orientations politiques qui ne se soucient plus vraiment de la réalité", juge la coentreprise des banques cantonales.

Critiques

Même son de cloche du côté de l'Association suisse des institutions de prévoyance (ASIP). La liberté d'organisation des caisses de pension est mise à mal, soutient son directeur Hanspeter Konrad. Il critique les projets de la Commission de haute surveillance de la prévoyance professionnelle (CHS) dans les domaines sensibles de la sécurité et de la réglementation.

Les dispositions légales ont un impact négatif sur la situation de financement des institutions du secteur, martèle Swisscanto. La redistribution considérable, à hauteur de plusieurs milliards de francs par an, de la population active aux retraités, n'était jamais prévue dans la loi (LPP), soutient-il.


 
 

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