Le Département fédéral de la défense (DDPS) et l’armée sont sur les dents. Le probable vote de tous les dangers sur l’achat des nouveaux jets de combat, devisé à six milliards de francs, se rapproche: le peuple devrait se prononcer l’année prochaine. La débâcle de 2014, avec le crash de l’avion suédois Gripen dans les urnes, est encore dans toutes les mémoires.
Pour éviter de revivre ces affres, le DDPS tient à soigner les détails. Notamment dans la communication: il a récemment distribué une sorte de code de conduite à ses salariés, officiers professionnels et aux militaires de milice, un document interne que nous avons pu consulter.
Intitulé «Qu’ai-je le droit de faire ou non?», le papier énumère les interventions publiques admises ou interdites. En résumé, les employés du DDPS et les officiers généraux, ainsi que les miliciens, doivent renoncer à la plupart des interventions publiques durant le temps...