CHRISTIANE IMSAND
Depuis l’adoption de l’initiative contre l’immigration de masse, le 9 février 2014, Didier Burkhalter n’en démord pas: une mise en œuvre concertée avec Bruxelles est possible. Au lendemain du vote sur le Brexit, le chef du Département fédéral des affaires étrangères confirmait une fois de plus ce point de vue. «Ce n’est pas parce que Bruxelles doit revoir ses relations avec Londres qu’elle ne peut pas discuter avec nous», déclarait-il à notre journal le 24 juin. La suite des événements a effectivement montré que le dialogue n’était pas rompu. Par contre, le calendrier imaginé par le gouvernement ne peut plus être tenu. Cela force le Parlement à aller de l’avant avec une gestion autonome de l’immigration. Etat des lieux.
1) Le dialogue se poursuit
Le chef du Département de l’économie (DEFR), Johann Schneider-Ammann, s’est entretenu avec le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, le week-end dernier....