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La confrontation avec l’Union européenne, un risque que le Parlement devra prendre

Le calendrier de mise en œuvre de l’initiative contre l’immigration de masse ne peut plus être tenu.

20 juil. 2016, 01:01
European Commission President Jean-Claude Juncker, left, is greeted by Switzerland's President Johann Schneider-Ammann, right, before a bilateral meeting at the 11th Asia-Europe Meeting (ASEM) in Ulaanbaatar, Mongolia, Saturday, July 16, 2016. (AP Photo/Mark Schiefelbein) Mongolia Asia Europe Summit

CHRISTIANE IMSAND

Depuis l’adoption de l’initiative contre l’immigration de masse, le 9 février 2014, Didier Burkhalter n’en démord pas: une mise en œuvre concertée avec Bruxelles est possible. Au lendemain du vote sur le Brexit, le chef du Département fédéral des affaires étrangères confirmait une fois de plus ce point de vue. «Ce n’est pas parce que Bruxelles doit revoir ses relations avec Londres qu’elle ne peut pas discuter avec nous», déclarait-il à notre journal le 24 juin. La suite des événements a effectivement montré que le dialogue n’était pas rompu. Par contre, le calendrier imaginé par le gouvernement ne peut plus être tenu. Cela force le Parlement à aller de l’avant avec une gestion autonome de l’immigration. Etat des lieux.

1) Le dialogue se poursuit

Le chef du Département de l’économie (DEFR), Johann Schneider-Ammann, s’est entretenu avec le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, le week-end dernier....

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