La bataille pour améliorer l'offre de garderies et de prise en charge parascolaire n'est pas terminée. Après leur récent échec dans les urnes, les défenseurs d'un renforcement de la politique familiale remettent la compresse. Plutôt que d'inciter les cantons à injecter des deniers publics pour augmenter le nombre de places de crèches, il est désormais question d'en diminuer les tarifs, qui sont en moyenne deux fois plus élevés en Suisse que dans les pays voisins.
Le 3 mars, l'article constitutionnel sur la politique familiale échouait en votation populaire, à la majorité des cantons (10 contre 13). Malgré le soutien de 54,3% des Suisses, les cantons latins, rejoints par Zurich, Soleure et les deux Bâle, se sont retrouvés minorisés. Ce sont surtout les réticences alémaniques et rurales qui ont eu raison de cette réforme, qui visait à fournir une base dans la constitution pour mieux concilier vie familiale et carrière professionnelle....