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La Banque nationale appelée au secours des rentes

L’Union syndicale suisse réclame des mesures pour renforcer le deuxième pilier et plaide pour une véritable égalité salariale.

05 janv. 2018, 00:01
Paul Rechsteiner, Praesident SGB, links, spricht an der Seite von Daniel Lampart, Chefoekonom und Sekretariatsleiter SGB, rechts, wahrend der Jahresmedienkonferenz des Schweizerischen Gewerkschaftsbundes (SGB), am Donnerstag, 4. Januar 2018, in Bern. (KEYSTONE/Anthony Anex) SCHWEIZ JAHRESKONFERENZ GEWERKSCHAFTSBUND

L’Union syndicale suisse (USS) ne s’est pas encore remise de l’échec de la réforme de la prévoyance vieillesse, le 24 septembre dernier. Le maintien du niveau des rentes reste l’un de ses principaux sujets de préoccupation.

«Le rejet de la réforme n’a rien réglé. Les anciens problèmes se posent avec une acuité accrue», a souligné hier le président de l’USS, Paul Rechsteiner, à l’occasion de la conférence de presse annuelle de la faîtière syndicale. «La statistique des caisses de pension montre que les rentes du 2e pilier baissent drastiquement, malgré l’augmentation des salaires et la croissance de l’économie.»

Banque nationale à l’aide

Ce phénomène remonte à la crise financière de 2008. Les intérêts servis sur les avoirs de prévoyance des actifs ont fondu et le taux de conversion de la partie surobligatoire du deuxième pilier a pris le même chemin. «Bien que le minimum légal soit encore fixé à 6,8%,...

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