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L'UDC poursuit son combat contre Schengen

«Un désastre», une «illusion toujours plus chère», un «espace d'insécurité»: l'UDC ne manque pas de qualificatif dans son combat contre Schengen. Profitant de l'accalmie politique des fêtes, le parti est venu aujourd'hui réitérer ses critiques. Il réclame de renégocier l'accord, voire de le dénoncer.

30 déc. 2010, 11:41
Si la Suisse veut continuer de participer à l'espace sécuritaire européen, une seule solution est acceptable aux yeux des démocrates du centre: celle d'un «opting out» pratiqué actuellement par la Grande-Bretagne et l'Irlande. Ces deux pays collaborent avec Schengen mais conservent le contrôle de leurs frontières et de la délivrance des visas.

Le parti s'en prend aussi aux développements de l'acquis de Schengen. L'Union européenne revoit son droit «à un rythme hebdomaire» et la Suisse n'a d'autres possibilités que de le reprendre sans broncher. Pas moins de 112 adaptations «parfois très problématiques» ont ainsi été opérées en deux ans, critique l'UDC.

Enfin, les coûts ont pris l'ascenseur. La facture de la participation à Schengen aurait atteint 185 millions de francs, loin des 7,4 millions par an promis par le Conseil fédéral, avancent les  démocrates du centre. /ats
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