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L'origine des fourrures souvent mal indiquée dans les magasins

D'où vient votre fourrure? Selon l'Office fédérale des affaires vétérinaires, l'origine des produits est trop rarement correctement indiquée dans les magasins.

14 oct. 2014, 17:30
Les conditions de chasse devront également être stipulées.

D'où vient mon manteau en vison? Un an et demi après l'entrée en vigueur de la nouvelle loi sur la déclaration des fourrures, le consommateur trouve rarement réponse à sa question. La majorité des magasins n'indique pas correctement l'origine du produit. Seuls les commerces spécialisés respectent la loi.

L'Office fédéral des affaires vétérinaires (OSAV) a contrôlé 90 magasins entre mars et août dans neuf cantons (AG, BS, BE, GE, VD, SG, TI, ZH, LU): 48 ne vendaient pas de fourrure. Parmi les 41 autres, seuls sept, soit uniquement les commerces spécialisés, respectent la nouvelle loi, remarque-t-il mardi dans son bilan.

Etiquettes incomplètes

Le plus souvent, l'étiquette de la fourrure est incomplète. En effet, depuis le 1er mars 2013, les commerces vendant ce type de produits sont tenus d'indiquer le nom de l'animal, son origine, s'il a été capturé à l'état sauvage ou s'il est issu de l'élevage, et les conditions de la capture, ainsi que de l'élevage.

Dans environ un quart des cas, les articles n'étaient pas du tout étiquetés, constate l'OSAV dans son bilan. Dans un troisième cas de figure, les inspecteurs ont constaté que l'étiquetage ne correspondait pas à la fourrure.

Les problèmes concernaient principalement des vêtements en fourrure de vison (36%). Les produits à base de renards (22%) et de lapins (16%) suivaient, selon le rapport de l'administration.

Contrôles renforcés en hiver
Les commerces ont 30 jours pour corriger ces lacunes. Si rien n'est entrepris, ils risquent une amende de 10'000 francs au maximum, en plus des frais d'inspection.

Le but de l'OSAV n'est pas d'infliger des amendes, mais d'informer et sensibiliser les vendeurs, a tenu à préciser une porte-parole. Toutefois, les contrôles seront renforcés dans les magasins non spécialisés. Ce d'autant plus qu'avec l'arrivée de l'hiver, il y a davantage de vêtements en fourrure.

Précédente enquête

En février 2013, peu avant l'entrée en vigueur de la nouvelle règle, la Protection suisse des animaux (PSN) avait fait une enquête similaire. Ses membres avaient effectué 94 contrôles aléatoires dans sept villes. Seuls 13 vêtements fournissaient des informations conformes. A Lausanne, seuls deux commerces sur quatorze remplissaient les critères.

La PSA s'est également entretenue avec le personnel de vente. Dans 50% des cas, la réponse concernant le nom de l'espèce animale en vente a été jugée bonne. Quant à la question du mode d'obtention de la fourrure, seuls 21% des vendeurs interrogés ont été en mesure de répondre. Des résultats que l'organisation avait qualifiés de "blâmables".

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