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L’intimité du maire de Baden Geri Müller a été violée

Les politiciens ont droit au respect de leur sphère privée.

21 juil. 2016, 00:49
ARCHIV --- ZUR MELDUNG, DASS DER PRESSERAT DIE "SCHWEIZ AM SONNTAG" WEGEN EINEM GERI-MUELLER-ARTIKEL RUEGT, STELLEN WIR IHNEN FOLGENDES BILD ZUR VERFUEGUNG --- Geri Mueller, Mitte, verlaesst die Medienkonferenz am Dienstag, 19. August 2014, in Zuerich. Die Badener Stadtregierung hatte am Sonntagabend entschieden, dass der wegen Nackt-Selfies in die Schlagzeilen geratene Gruenen-Politiker seine Fuehrungs- und Repraesentativaufgaben als Stadtammann von Baden vorlaeufig abgeben muss. (KEYSTONE/Ennio Leanza).. SCHWEIZ POLITIK AFFAERE GERI MUELLER

Mélangez le sexe et la politique: le cocktail sera explosif. Le maire de Baden (AG) Geri Müller, ancien conseiller national écologiste, en a fait l’amère expérience. Le 17 août 2014, le journal dominical «Schweiz am Sonntag» rendait compte d’une relation en ligne, à caractère sexuel, entre le politicien et une jeune femme. Le maire s’était photographié nu dans son bureau et avait envoyé la photo à sa partenaire par SMS.

L’affaire avait fait grand bruit. Pour le Conseil de la presse, qui veille au respect de la déontologie journalistique, elle ne méritait pas cet écho médiatique. Il a admis hier la plainte déposée par 18 parlementaires fédéraux à l’encontre du journal alémanique. Selon lui, le contenu de ce «chat» relevait de la sphère privée et il n’appartenait pas aux médias d’en rendre compte.

L’éditeur du journal incriminé, Peter Wanner, a pris acte d’une décision derrière laquelle il soupçonne des pressions...

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