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L’interprète aide le patient par vidéo

A l’hôpital d’Olten, avec une expérience lancée en 2016, la traduction se fait aussi en image. Les professionnels attendent une solution fédérale.

04 janv. 2018, 00:01
ZUM NATIONALEN KONGRESS DER HEBAMMEN IN THUN STELLEN WIR IHNEN FOLGENDES THEMENBILD ZUR VERFUEGUNG - Eine Frau wird von einer Hebamme untersucht, im Spital und Pflegeheim in Appenzell, am Montag, 20. Januar 2012. (KEYSTONE/Ennio Leanza) SCHWEIZ HEBAMMEN KONGRESS

«Excusez-moi», dit ce vendeur de Zurich, qui nous a fait attendre le temps de terminer une conversation téléphonique en turc. «J’ai promis à un ami de l’aider en allant chez le médecin avec lui, il ne comprend pas assez l’allemand.»

Entendu par hasard à Zurich, cet exemple illustre les difficultés de la population allophone dans un domaine particulier: celui des soins médicaux. C’est dans ce cadre-là que s’inscrit l’expérience lancée en 2016 par l’hôpital d’Olten (SO), avec un recours à l’interprétariat par vidéo. Pour l’heure, trois langues sont utilisées: le tigrinya (Erythrée), l’arabe et le turc, avec cinq interprètes par langue.

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«L’idée de la vidéo, qui permet d’éviter le déplacement de l’interprète, visait à faire des économies», admet Nadia Di Bernardo, déléguée des hôpitaux soleurois pour l’intégration. «Le projet pilote mené pendant une année a toutefois montré que cela n’est vrai que dans certains cas.» Entre autres...

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