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L'industrie romande revendique sa part des retombées de l'achat du Gripen

Les PME ne veulent pas abandonner à RUAG tout le marché des affaires compensatoires liées à l'acquisition du jet suédois. Intenses tractations à Berne.

30 juin 2012, 00:01
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Le chef du Département de la défense Ueli Maurer rencontrait son homologue suédoise Karin Enström hier à Meiringen.

Trois milliards de francs. C'est le prix que la Suisse est prête à payer pour s'offrir 22 avions de chasse Gripen E/F en remplacement de son actuelle flotte de Tiger F-5. C'est aussi le montant des retombées économiques qui devraient profiter à l'industrie suisse, par le biais de transfert de technologies et de collaborations directes à l'équipement et l'assemblage des avions. Un joli pactole convoité par quelque 130 sociétés helvétiques, un tiers d'entre elles étant établies en Suisse romande.

Pas d'engagement ferme

Quatre journées d'intenses tractations ont permis de réunir, jusqu'à hier à Berne, ces nombreux prétendants et une quarantaine d'entreprises suédoises, partenaires du groupe Saab. L'objectif était de concrétiser la participation de l'industrie suisse au programme d'affaires compensatoires du Gripen. Si aucun engagement ferme n'a été obtenu de la part du...

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