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L’exclusion des jeunes sous la loupe

Classés sous l’acronyme Neet, ils n’ont ni formation, ni emploi. Ces jeunes, qui se retrouvent sur le carreau à un moment clé de leur existence, encourent, à long terme, de gros risques de précarité.

15 mai 2019, 00:01
Ein Schueler liest in seinem Buch, aufgenommen am 10. Mai 2004 in einer 2. Sekundarschulklasse im Schulhaus Berghalden in Horgen. - Das schweizerische Bildungssystem haelt einem Vergleich mit der EU gut stand, ist aber nur beim lebenslangen Lernen an der Spitze, wie am Mittwoch, 10. August 2005 vom Bundesamt fuer Statistik veroeffenlicht wurde. Schlusslicht ist die Schweiz beim Frauenanteil in Naturwissenschaft und Technik.   (KEYSTONE/Gaetan Bally)  === NO SALES, NO ARCHIVES ===  [Vorlage: FILM] SCHWEIZ BILDUNGSSYSTEM

Ils représentent un phénomène toujours plus répandu en Europe. Eux, ce sont les Neet, selon l’acronyme anglais pour Not in Education, Employment or Training (ni en éducation, en emploi ou en formation). En Suisse, d’après les données les plus récentes (2017) de l’Office fédéral de la statistique, ils représenteraient 6,6% des jeunes âgés entre 18 et 24 ans (8% dans la région lémanique, 9,4% au Tessin, 5,4% à Zurich et en Suisse centrale, et jusqu’à 11% en Europe).

Economistes à la Haute Ecole de gestion (HEG) de Genève, José Ramirez et Joëlle Latina étudient les Neet, en particulier les jeunes sans aucun diplôme. «Nous travaillons sur le terrain depuis trois ans, utilisant les données qui existent depuis plusieurs années», expliquent-ils. «Nous recensons un nombre croissant de jeunes dans cette situation extrême.» A Genève uniquement, 500 à 550 mineurs (soit un peu moins de 5% d’une volée) se retrouvent écartés...

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