Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

L’étau se resserre sur la Suisse

La mise en œuvre de l’initiative contre l’immigration de masse sera plus délicate.

25 juin 2016, 01:04
Bundespraesident Johann Schneider-Ammann nach einer Pressekonferenz ueber den Austritt Grossbritanniens aus der EU, dem sogenannten "Brexit", am Freitag, 24. Juni 2016, in Bern. (KEYSTONE/Peter Schneider)



Swiss Federal President Johann Schneider-Ammann leaves a press conference after the “Brexit” referendum’s vote in Great Britain, in Berne, Switzerland, Friday, 24 June 2016. Britain voted to leave the European Union after a bitterly divisive referendum campaign.  (KEYSTONE/Peter Schneider) SCHWEIZ BUNDESRAT GROSSBRITANNIEN BREXIT

Berne

CHRISTIANE IMSAND

Le président de la Confédération Johann Schneider-Ammann devait commenter, hier à 8h30, le vote britannique devant la presse. Les journalistes ont dû patienter jusqu’à ce que les résultats définitifs soient tombés, peut-être dans l’espoir qu’un miracle vienne remettre en cause le décompte. Car le gouvernement a beau ne pas vouloir s’immiscer dans les affaires intérieures du Royaume-Uni, Johann Schneider-Ammann admet que le Brexit ne facilite pas les négociations suisses avec Bruxelles.

«Il est impossible de dire si des progrès pourront encore être obtenus durant l’été.» Or, le temps presse. La Confédération est tenue de mettre en œuvre l’article constitutionnel contre l’immigration de masse d’ici au 9 février 2017.

Atteint par téléphone, le chef du Département des affaires étrangères, Didier Burkhalter, estime qu’il n’y a pas lieu de baisser les bras. «La problématique n’a pas changé avec le Brexit. Nous continuons à défendre une clause de sauvegarde concertée...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias