Berne
CHRISTIANE IMSAND
Le président de la Confédération Johann Schneider-Ammann devait commenter, hier à 8h30, le vote britannique devant la presse. Les journalistes ont dû patienter jusqu’à ce que les résultats définitifs soient tombés, peut-être dans l’espoir qu’un miracle vienne remettre en cause le décompte. Car le gouvernement a beau ne pas vouloir s’immiscer dans les affaires intérieures du Royaume-Uni, Johann Schneider-Ammann admet que le Brexit ne facilite pas les négociations suisses avec Bruxelles.
«Il est impossible de dire si des progrès pourront encore être obtenus durant l’été.» Or, le temps presse. La Confédération est tenue de mettre en œuvre l’article constitutionnel contre l’immigration de masse d’ici au 9 février 2017.
Atteint par téléphone, le chef du Département des affaires étrangères, Didier Burkhalter, estime qu’il n’y a pas lieu de baisser les bras. «La problématique n’a pas changé avec le Brexit. Nous continuons à défendre une clause de sauvegarde concertée...