La Tehran University of Medical Sciences (TUMS) et la Sharif University of Technology sont les meilleures de la République islamique dans les domaines de la médecine et de l'ingénierie, notamment le traitement des big data, indique samedi l'EPFL.
"L'EPFL voit dans ces deux universités des partenaires-clés pour la réalisation de la médecine digitale et personnalisée de demain", a déclaré le vice-président de l'EPFL Karl Aberer, cité dans le communiqué, qui représente la haute école lors du voyage officiel.
Le but est, dans un premier temps, de mettre en oeuvre des projets de recherche communs puis, à plus long terme, de renforcer les échanges entre étudiants et chercheurs des deux pays, peut-on lire plus loin dans le communiqué.
Collaboration renforcée
Il existe depuis plusieurs années déjà des programmes d'échange entre l'EPFL et des universités iraniennes. La haute école lausannoise compte actuellement plus de 170 étudiants iraniens sur son site et près de 2400 autres sont inscrits à ses cours en ligne (MOOCs). Par ailleurs, une trentaine de publications par année sont coécrites par des professeurs de l'EPFL et des universités iraniennes.
En octobre dernier, le président de la haute école Patrick Aebischer avait effectué un voyage exploratoire en Iran. Il avait ainsi eu l'occasion de rencontrer notamment les représentants des principales institutions académiques iraniennes à Téhéran, Shiraz, Ispahan et Yazd, les vice-ministres de la science et de la santé ainsi que les alumni de l’EPFL en Iran.