Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

L’asile desserre le frein à l’endettement

La migration grève le budget 2017, avec une explosion des coûts de quelque 850 millions. La grogne se fait sentir à droite. Le débat sera chaud au Parlement.

30 juin 2016, 01:04
Bundesrat Ueli Maurer, rechts, und Serge Gaillard, Direktor der Eidgenoessischen Finanzverwaltung, links, aeussern sich an einer Medienkonferenz zum Voranschlag 2017 mit integriertem Aufgaben-und Finanzplan (IAFP) 2018-2020, am Mittwoch, 29. Juni 2016, in Bern. (KEYSTONE/Peter Schneider) SCHWEIZ BUNDESRAT FINANZEN 2018-2020

Philippe Boeglin

L’asile n’a pas fini de déchaîner les passions sous la Coupole fédérale. Il s’invite à présent dans le débat du budget 2017, présenté hier par le Conseil fédéral, sous un jour qui satisfait peu certains partis politiques. Et pour cause: les coûts liés à la migration devraient exploser l’année prochaine de quelque 850 millions supplémentaires par rapport à 2015.

Les conséquences s’annoncent lourdes, puisque le déficit s’établirait à 600 millions, soit 300 millions de plus que ce que le frein à l’endettement autorise. Parant au plus pressé, le gouvernement propose donc de «sortir» 400 millions du budget et de les déclarer «extraordinaires», pour remettre les chiffres dans le noir.

La droite grince des dents. «Il est très dangereux de contourner le frein à l’endettement de la sorte», critique Thomas Aeschi, conseiller national (UDC/ZG) et membre de la commission des finances. Le PDC lui emboîte le pas....

Votre publicité ici avec IMPACT_medias