Les reproches sur l'asile bernois ont été formulés vendredi par la Commission de haute surveillance (CHS) du Grand Conseil bernois.
Pour cette commission, la Direction de la police et des affaires militaires n'est pas parvenue à restaurer toute la transparence sur le fonctionnement du secteur de l'asile malgré les mesures prises au cours de ces dernières années. Des signes de dysfonctionnement auraient nécessité une intervention dès 2004, selon la CHS.
Le département du conseiller d'Etat Hans-Jürg Käser a répondu à ces critiques en relevant que ce rapport n'apportait rien de vraiment nouveau, le contrôle des finances ayant déjà pointé du doigt certaines lacunes en 2013. Il constate aussi que le document ne mentionne pas d'infractions pénales.
Des mesures d'amélioration sont en cours de réalisation au sein de l'Office de la population et des migrations (OPM) ainsi qu'au sein du Service des migrations, a souligné la direction du conseiller d'Etat libéral-radical. Et celle-ci d'ajouter que les conclusions de la CHS arrivent trop tôt en définitive.