Votre publicité ici avec IMPACT_medias

L'armée va examiner 27'000 dossiers d'ici fin mai

L'armée va passer en revue 27'000 livrets de service de soldats licenciés pour s'assurer que les données sont complètes.

30 avr. 2012, 16:58
Il y a deux ans, l'armée avait déjà dû réclamer le livret à 100'000 militaires en raison de problèmes informatiques.

27'000 livrets de service de soldats licenciés vont être passés en revue pour s'assurer que les données sont complètes. Seul un petit nombre d'ex-militaires devraient être encore en possession de leur arme, estime le porte-parole de l'armée Walter Frik.

En comparant les données des cantons avec celles du système central pour plus de 247'000 anciens militaires, il s'est avéré que dans 27'000 cas, on soupçonnait des données lacunaires, a indiqué lundi à l'ats le responsable. Les soldats concernés ont été priés en mars dernier d'envoyer leur livret militaire.

Les indications sur l'équipement conservé seront ensuite comparées aux renseignements dont dispose l'armée, ce qui permettra de mettre à jour la base de données en centrale.

Comme cette démarche concerne des personnes qui ont en principe rendu leur arme et leur équipement en bonne et due forme, Walter Frik s'attend à "seulement quelques cas" dans lesquels règne une incertitude sur le caractère incomplet du livret et sur l'endroit où se trouve l'arme de service. Celui ou celle qui souhaite garder son arme doit en faire la demande expresse.

Affaire réglée fin mai

Les 247'000 dossiers examinés, auxquels s'ajoutent 32'000 cas de soldats libérés pour raisons médicales ainsi que 30'000 personnes disposant d'une arme personnelle en prêt, remontent jusqu'en 2006.

Comme les anciens soldats ne sont dans l'obligation de conserver leur livret que durant 5 ans après leur licenciement, ce document pourrait manquer dans certains cas. L'armée part de l'hypothèse que tous les livrets ne seront pas rendus, a admis M. Frik.

Mais le DDPS part du principe que toutes les données seront complétées d'ici fin mai et l'affaire réglée. Walter Frik n'a pas précisé quelles mesures l'armée prendrait dans le cas où des ex-soldats ne renverrait pas leur livret.

Il y a deux ans, l'armée avait déjà dû réclamer le livret à 100'000 militaires en raison de problèmes informatiques. Cette panne avait entraîné une certaine incertitude sur la reddition par les soldats de leur munition de poche.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias