Radios, télévisions, sites internet, journaux: une foule de médias puise dans les publications de l’Agence télégraphique suisse (ATS). Mais ce pilier du service public connaît des heures troubles. Ces deux prochaines années, l’agence rayera jusqu’à 40 postes sur 180. Un coup de tronçonneuse, communiqué il y a une semaine, qui interroge. D’un côté, l’ATS diffusera moins de nouvelles, restreignant l’information, et de l’autre, le contribuable risque de la soutenir davantage, puisque deux millions tirés de la redevance radio-TV lui reviendraient dès 2019.
Autrement dit, le soutien du public augmentera... mais le volume du service baissera. «C’est effectivement un constat que l’on peut faire», remarque Hugues Hiltpold, conseiller national (PLR/GE) et membre de la commission en charge des médias. «C’est le problème des organismes touchant la redevance, mais autonomes dans le même temps: se pose la question du retour sur investissement pour le contribuable.»
Un rôle central
En effet, l’ATS forme...