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L’archéologue helvétique Mirko Novák affirme qu’il ne faut pas tout rebâtir

Le professeur à l’Université de Berne représente la Suisse à un sommet sur la sauvegarde du patrimoine syrien, organisé par l’Unesco à Berlin.

02 juin 2016, 00:34
A general view shows the ancient city of Palmyra in the central city of Homs, Syria, Thursday, April 14, 2016. Russian combat engineers are in Syria on a mission to clear mines in Palmyra, which has been recaptured from Islamic State militants in an offensive that has proven Russia's military might in Syria despite a drawdown of its warplanes. (AP Photo/Hassan Ammar) Mideast Syria

Tous les sites archéologiques de Syrie ne sont pas à reconstruire. Et surtout pas de manière hâtive, affirme l’expert suisse Mirko Novák. Ce professeur à l’Université de Berne représentera la Suisse à une réunion d’experts sur la sauvegarde du patrimoine syrien, organisée par l’Unesco à Berlin d’aujourd’hui à samedi.

«Il est important de restaurer certains sites, comme Palmyre, pour envoyer un message politique fort: l’Etat islamique (EI) ne peut pas détruire l’histoire de l’humanité», affirme Mirko Novák, qui a participé à des fouilles pendant 27 ans en Syrie, notamment à Tell Halaf (nord). «D’autres doivent être laissés tels quels», également comme témoins du passé, notamment du conflit actuel.

La réhabilitation des sites dépendra de l’importance du lieu et surtout de la présence ou non de matériaux originels. «Ça n’a aucun sens de reconstruire avec des matériaux modernes», assure le chercheur.

Le symbole de Palmyre

«A Palmyre, par...

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