L’actualité ne se compose que de mauvaises nouvelles, pensent certains. A ceux qui sont de cet avis, on n’aurait pu que conseiller de suivre la visite d’Etat du président de la République fédérale d’Allemagne, Frank-Walter Steinmeier. Atterri hier à Zurich, puis arrivé à Berne, le social-démocrate n’a eu de cesse de louer la Suisse devant la presse. Une politesse que le président de la Confédération, le socialiste Alain Berset, lui a bien rendue. Une ode commune à l’harmonie entre Etats voisins. Morceaux choisis.
Le Fribourgeois lance les premières fleurs: «On dit souvent qu’il n’y a pas d’amitié entre des Etats, seulement des intérêts. Mais entre la Suisse et l’Allemagne, les intérêts et l’amitié sont mêlés.» Son homologue allemand n’est pas en reste. «Cette visite est un honneur pour moi. Il est impossible d’imaginer collaboration plus étroite entre deux pays.» Frank-Walter Steinmeier ne s’arrête pas là: «Lorsque j’étais ministre des...