Donald Trump a lancé un pavé dans la mare, et les ondes ont atteint la Suisse. Une réaction en chaîne s’est déclenchée. Les taxes douanières introduites l’année passée par les Etats-Unis sur des produits sidérurgiques importés ont fait bouger l’Union européenne (UE). Celle-ci, craignant de subir un afflux d’acier étranger, a du coup protégé sa propre industrie en limitant, provisoirement, les quantités venues des Etats non membres… dont la Suisse.
Et Bruxelles vient d’en remettre une couche: avant-hier, elle a ancré définitivement ses mesures de sauvegarde, dès aujourd’hui et jusqu’au 30 juin 2021. Les entreprises sidérurgiques helvétiques font la grimace, même si les conditions arrêtées par l’UE octroient une certaine marge de manœuvre.
Un volume maximal
En effet, la Commission européenne (exécutif) a défini un contingent spécifique pour certains pays, à l’instar de la Confédération. La mauvaise nouvelle, c’est que l’industrie suisse de l’acier ne pourra exporter dans l’UE...