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Tribunal pénal fédéral: jugé en mars pour soutien à Daech, un Irakien sera libéré

Ces hommes avaient été condamnés pour soutien à l'organisation Etat islamique, leur procès s'était tenu en mars au Tribunal pénal fédéral de Bellinzone. L'un d'eux sera libéré le 21 juillet, il aura alors effectué les deux tiers de sa peine.

19 juil. 2016, 11:35
/ Màj. le 19 juil. 2016 à 12:00
Un Irakien condamné pour soutien à l'Etat islamique sera libéré le 21 juillet.

Un des trois Irakiens condamnés en mars dernier à Bellinzone pour soutien à une organisation criminelle peut sortir de prison. Le Tribunal pénal fédéral (TPF) a accepté sa demande de mise en liberté.

Le 21 juillet, cet homme aura effectué les deux tiers de sa peine, ainsi qu'il ressort d'une décision du TPF, qui rappelle que l'Irakien est resté emprisonné depuis son arrestation, en mars 2014. Il avait été condamné à une peine de trois ans et demi de prison.

Les juges de Bellinzone considèrent qu'il n'y a pas d'indications laissant craindre de nouvelles infractions. Ils relèvent néanmoins que les paramètres pris en considération dans le jugement de condamnation ne vont pas tous clairement dans le sens d'un pronostic favorable.

Attestation favorable

A l'appui de sa demande de mise en liberté, l'Irakien avait rappelé les liens qu'il entretient avec la Suisse puisque sa famille ainsi que ses frères et soeurs y résident. Il a également indiqué avoir retrouvé un emploi. De plus, la prison régionale de Berne, où il a été incarcéré, lui a délivré une attestation de bonne conduite.

L'intéressé a notamment été condamné en mars dernier par le TPF pour avoir soutenu l'activité de l'Etat islamique (EI) sur les réseaux sociaux. Deux autres coaccusés avaient écopé de peines plus lourdes de quatre ans et huit mois de prison et un quatrième prévenu avait été acquitté.

Autres libérations possibles en 2017

Les deux autres personnes condamnées ne pourront pas être libérées avant 2017. S'exprimant après le verdict rendu contre eux, le procureur de la Confédération Michael Lauber avait évoqué la nécessité de trouver des solutions à leur sortie de prison. Il avait exclu un renvoi en Irak en raison de "risques trop élevés".

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