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Journée mondiale des abeilles: pas de démonstrations en Suisse romande le 20 mai

Mercredi, c’est la journée mondiale des abeilles et des pollinisateurs. Mais cette année, les activités organisées par la Société romande d’apiculture pour sensibiliser le public sur leur rôle capital n’auront pas lieu.

17 mai 2020, 09:49
Mettre des plantes mellifères sur le balcon est important. (Illustration)

Coronavirus oblige, les manifestations prévues en Suisse romande à l’occasion de la Journée mondiale des abeilles, le 20 mai, sont annulées. Restent les bons gestes, comme mettre des plantes mellifères dans son jardin ou sur son balcon.

Il y a trois ans, l’ONU a déclaré le 20 mai comme étant la journée mondiale des abeilles et des pollinisateurs. Cette date a été choisie pour rendre hommage à Anton Janša (20 mai 1734 – 13 septembre 1773) qui fut le pionnier des techniques apicoles modernes en Slovénie.

Malheureusement, cette année, la 3ème édition sera célébrée sans les activités prévues par la Société romande d’apiculture (SAR) pour sensibiliser le public au rôle de ces pollinisateurs. La SAR en profite toutefois pour rappeler le rôle majeur des abeilles et des autres insectes dans la production alimentaire, les écosystèmes et l’environnement.

Pour l’environnement et l’économie

Ils participent à la pollinisation des cultures, telles que les carottes, les amandes ou le colza, et des arbres fruitiers. En outre, leur apport a des retombées économiques importantes. La valeur de pollinisation par les abeilles en Suisse est estimée à 350 millions de francs par an, selon une étude publiée en 2017 par un chercheur de la station fédérale Agroscope, Louis Sutter.

Chacun peut faire un geste pour ces insectes. On peut par exemple planter dans son jardin, sur sa terrasse ou sur son balcon des plantes appréciées des abeilles comme la sauge, le romarin, le thym la mauve, la lavande ou la bourdaine. Pour ceux qui ont une pelouse, il faudrait éviter les robots tondeuses qui détruisent la biodiversité.

Les abeilles évoluent aujourd’hui dans un environnement difficile, qu’il s’agisse des insectes envahissants, des pesticides ou des cultures intensives. L’an dernier, l’Agence des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) a mis en garde contre le déclin des populations d’abeilles et demandé «de faire davantage» pour «protéger ces alliées indispensables dans la lutte contre la faim et la malnutrition».

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