La députée zougoise Jolanda Spiess-Hegglin, au centre d'un scandale sexuel qui secoue la vie politique du canton depuis un an, quitte son parti "Alternative - Les Verts". Elle compte en revanche poursuivre son mandat au parlement cantonal comme sans parti.
Une des raisons de son départ est un article paru dans le journal du parti, se moquant de la drogue du violeur, explique l'intéressée à l'ats. Des blagues sur ce sujet ne sont pas tolérables, estime-t-elle.
Le parti regrette cette démission
Dans un communiqué, le parti regrette les événements qui ont conduit à la démission de la députée et la remercie pour son travail engagé. Mme Spiess-Hegglin avait déjà quitté son groupe parlementaire en novembre.
L'affaire avait débuté au lendemain de la fête arrosée célébrant l'élection du président du gouvernement Heinz Tännler (UDC) peu avant Noël 2014. Jolanda Spiess-Hegglin affirme n'avoir eu, au matin, plus aucun souvenir de la fin de la soirée.
Elle s'est rendue à l'hôpital pour faire des analyses de sang et d'urine. Le député UDC Markus Hürlimann a été soupçonné de lui avoir administré de la drogue du violeur. Il s'en est toujours défendu et l'enquête contre lui a depuis été classée.