Micheline Calmy-Rey jette l'éponge. Elle quittera le gouvernement à la fin de l'année. Si son départ était attendu, les futures candidatures aussi. Et les noms des papables pour la succession de la Genevoise circulent déjà A savoir, en tête de liste, ceux du conseiller aux Etats fribourgeois Alain Berset, du conseiller d'Etat vaudois Pierre-Yves Maillard et du conseiller d'Etat neuchâtelois Jean Studer.
Ce dernier se lancera-t-il dans la course? Sa réponse: «J'avais dit que je répondrais à cette question quand elle se poserait. C'est le cas désormais. Le temps est donc venu pour moi de réfléchir et de consulter.» Ce dont on déduit que la porte en direction de Berne est ouverte Jean Studer annonce qu'il consultera le Parti socialiste neuchâtelois (c'est ce dernier, formellement, qui présenterait sa candidature), mais aussi «quelques-uns de mes collaborateurs et différentes personnes à Berne».
Le ministre neuchâtelois avait-il été prévenu de cette démission? «J'avais eu quelques signaux », répond-il en souriant.
Les principaux atouts de Jean Studer: il a déjà siégé sous la Coupole fédérale, il est vice-président du conseil de la Banque nationale suisse et il a l'expérience d'un exécutif (il est membre du gouvernement neuchâtelois depuis 2005).
Principal handicap: il y a déjà un Neuchâtelois au Conseil fédéral en la personne du PLR Didier Burkhalter. Mais selon le résultat des élections fédérales d'octobre, et selon le déroulement de l'élection du Conseil fédéral en décembre, la réélection de Didier Burkhalter n'est pas garantie. /pho-réd
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