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"Je ne pense pas être plus à gauche que les trois autres candidats"

Le ministre vaudois inaugure notre série d'interviews des candidats socialistes à la succession de Micheline Calmy-Rey.

11 nov. 2011, 00:01
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Depuis qu'il est candidat au Conseil fédéral, Pierre-Yves Maillard cherche à rassurer. Il annonce même avoir acheté une cravate pour se plier aux convenances de la politique nationale. Il s'étonne de faire peur à la droite. "Je ne pense pas être plus à gauche que les trois autres candidats socialistes. Mais si j'ai pu mener à bien quelques réformes je ne peux que m'en réjouir" . Interview. Votre vision du rôle de l'Etat est sans doute à l'origine de votre réputation... Je pense qu'il existe des monopoles naturels dans les grands réseaux d'infrastructure. Or, il y a eu une période où même la social-démocratie européenne pensait pouvoir généraliser les mécanismes du marché. Nous avons montré avec le référendum contre la libéralisation du marché de l'électricité que ce mouvement n'était pas en phase avec l'opinion publique. Mon image de dur date de cette époque, mais j'ai défendu des conceptions de bon...
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