Vous vous êtes lancée comme outsider. Croyiez-vous pouvoir réaliser ce «coup» d’être désignée sur le ticket?
C’était clairement mon objectif d’en arriver là. Je me suis lancée en tant que femme d’exécutif, attachée à la concordance et provenant de Suisse centrale, une région absente du Conseil fédéral depuis longtemps.
Avez-vous été surprise de la décision du groupe PDC?
Je connaissais déjà des parlementaires fédéraux et n’arrivais pas en terrain totalement inconnu, mais c’était un vrai défi et l’issue me réjouit d’autant plus. Il s’agit d’un signe positif de la part du PDC de nominer deux femmes. Il est louable que cela devienne la normalité, les femmes constituant la moitié de la population.
Les candidats externes au Parlement fédéral n’arrivent, en général, pas à se faire élire, surtout lorsque leur concurrent siège à Berne, comme Viola Amherd dans votre cas. Pourquoi serait-ce différent avec vous?
Mon expérience de 14 ans dans...