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Interdit de timbrer «en civil»

Les soignants doivent se changer avant et après le travail. Une plainte syndicale change la donne à Zurich.

07 févr. 2019, 00:01
THEMENBILD --- ZUM ENTSCHEID DES BUNDESRATES VOM FREITAG, 29. MAI 2009, AN DEN DRINGLICHEN MASSNAHMEN GEGEN DIE PRAEMIENEXPLOSION BEI DEN KRANKENKASSEN FESTZUHALTEN, STELLEN WIR IHNEN FOLGENDES BILD ZUR VERFUEGUNG. - Des ambulanciers et des infirmiers travaillent dans les nouveaux locaux des urgences de l'Hopital de Sion lors de l'inauguration ce vendredi 19 decembre 2008 a Sion. (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott) SCHWEIZ BUNDESRAT KRANKENVERSICHERUNG PRAEMIEN MASSNAHMEN

Près de deux semaines de travail par année: cumulé, c’est le temps que mettent les infirmières et les infirmiers de l’Hôpital universitaire de Zurich à se changer avant et après leur travail. Le Syndicat des services publics (SSP) s’est plaint de ce travail «gratuit» et a obtenu gain de cause, sur le principe, auprès du Conseil d’Etat. L’Association suisse des infirmiers et infirmières (ASI) met, toutefois, en garde contre de possibles conséquences négatives.

Ils sont nombreux, les corps de métiers où une tenue particulière est obligatoire. Mais les conducteurs de train, les pilotes d’avion ou le personnel de la voirie peuvent le porter en allant au travail. Le personnel soignant, lui, en a l’interdiction, pour raisons hygiéniques.

Vingt minutes par jour

Or ce temps d’habillement et de déshabillage n’est pas considéré comme faisant partie de l’horaire de travail. Confronté à des plaintes, le Syndicat des services publics (SSP) de...

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