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Intempéries: les pompiers sont au front, mais leur nombre ne cesse de baisser

Alors que les besoins pourraient augmenter à l’avenir en raison des catastrophes naturelles, le nombre de pompiers ne cesse de décroître depuis 20 ans.

17 juil. 2021, 00:01 / Màj. le 17 juil. 2021 à 08:50
Arbeitskleidung der Maenner der Berufsfeuerwehr der Stadt Zuerich haengen bereit zum Einsatz, aufgenommen am Dienstag, 4. Februar 2020 auf der Wache Sued in Zuerich. (KEYSTONE/Ennio Leanza)

Sommes-nous préparés pour ce qui vient? Le lac des Quatre Cantons a débordé hier et inondé une partie du centre-ville de Lucerne. Vaud, Neuchâtel et Fribourg ont interdit la navigation aux particuliers et au trafic touristique sur les lacs de Neuchâtel et de Morat. Les précipitations de ces dernières semaines sont «spectaculaires», s’accordent les spécialistes.

Selon une analyse de la RTS basée sur neuf stations météorologiques de Suisse, en 70 ans, elles n’avaient jamais enregistré autant de pluie entre le 21 juin et le 13 juillet. La climatologue Sonia Seneviratne estime que cette tendance – qui n’est pas étrangère à notre impact sur l’environnement – va s’affirmer. Mais alors que nous nous apprêtons potentiellement à affronter des climats plus rudes qui impliquent aussi plus de dégâts demandant des interventions, de moins en moins de Suisses s’engagent pour intervenir lors de sinistres. A l’exemple des sapeurs-pompiers dont le nombre ne...

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