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Infections sexuelles en hausse

12 juil. 2016, 00:21
Une prostituee attend des clients qui passent en voiture sur un trottoir du centre ville dans la nuit du jeudi 7 au vendredi 8 juillet 2014 a Lausanne. La scene de la prostitution est visible sur la rue de Geneve, et l'avenue de Sevelin dans le quartier de Sebeillon a Lausanne. (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott)

Elles provoquent des sécrétions nauséabondes, des irritations ou des lésions des organes génitaux. Trois infections sexuellement transmissibles (IST) – la gonorrhée, la syphilis et la chlamydiose – continuent de sévir en Suisse, même si les personnes contaminées l’ignorent souvent. Semaine après semaine, l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) publie le nombre de cas déclarés. Or, contrairement au VIH, ces trois maladies ne refluent plus. Au contraire. Les autorités ont reçu 1251 déclarations de syphilis, 2279 de gonorrhée et 10 779 de chlamydiose ces douze derniers mois, selon les chiffres publiés hier.

Les annoncés des laboratoires et des médecins s’inscrivent en hausse. En 2010, 988 cas de syphilis avaient été enregistrés, 1222 cas de gonorrhée ainsi que 6727 cas de chlamydiose. Daniel Koch, chef de la division Maladies transmissibles à l’OFSP prévient: «Il s’agit de chiffres bruts qui n’ont pas encore été traités. Nous ne tirons pas de conclusion à...

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