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Immigration: l'UDC accuse les syndicats de profiter de la libre circulation

Les syndicats sont dans le viseur de l'UDC. Le parti les accuse de profiter de la libre circulation des personnes avec l'Union européenne. Il propose d'abolir les mesures d'accompagnement.

30 janv. 2018, 16:19
Le parti estime que ce sont les syndicats les principaux profiteurs de la situation.

L'UDC a accusé mardi les syndicats d'être les grands gagnants de la libre circulation des personnes avec l'UE, grâce aux mesures d'accompagnement. Elle veut donc la renégocier, voire l'abroger, et mettre un terme aux mesures d'accompagnement.

 

Avec son initiative "Pour une immigration modérée", le parti espère redonner à la Suisse les moyens de gérer et de limiter de manière autonome l'immigration en tenant compte des besoins d'un marché du travail libéral et de la main-d'oeuvre disponible sur place.

Le marché du travail libéral est traditionnellement une des grandes forces de l'économie suisse, avec des rapports de travail autrefois réglés souplement, une influence de l'Etat et des syndicats beaucoup plus faible que dans d'autres Etats européens, souligne l'UDC.

Depuis l'introduction de la libre circulation des personnes, la quote-part des étrangers a passé de 20 à 25%. Le chômage des étrangers est deux fois plus élevé que chez les Suisses, les branches connaissant une immigration forte affichent le chômage le plus important chez les étrangers, ont souligné les intervenants dans leur analyse des effets de la libre circulation sur le marché du travail.

"Les CCT sont des pompes à fric"

Pour éviter une pression sur les salaires suisses, la gauche a réussi à imposer les mesures d'accompagnement, entraînant un lourd appareil de surveillance de l'Etat, un pouvoir disproportionné des syndicats et des conventions collectives de travail (CCT) imposant des salaires et conditions de travail "suisses", dénonce l'UDC.

Le parti estime que ce sont donc les syndicats les principaux profiteurs de la situation, alors que leurs effectifs ont baissé. Et d'accuser: " les CCT apportent aux syndicats non seulement de l'influence et du pouvoir, mais aussi beaucoup d'argent. Elles fonctionnent comme des 'pompes à fric' pour les caisses syndicales".

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