Lorsqu'un agresseur sort de prison ou obtient un congé, sa victime devrait le savoir. Le Conseil national lui a accordé, hier, par 116 voix contre huit, un droit accru à l'information.
Le Conseil des Etats doit encore se prononcer. A l'heure actuelle, une victime d'infraction n'est informée de la mise en détention ou de la libération d'un délinquant présumé que durant la procédure pénale. La menace pour la victime persiste cependant dans de nombreux cas au cours de l'exécution de la peine.
Demande par écrit
Avec la révision, le début, le lieu et la forme d'exécution de la peine, l'octroi d'un congé ou la libération conditionnelle ou définitive devront être communiqués à l'avance. En cas d'évasion ou d'arrestation du condamné, la victime devra être avertie sans délai.
Les renseignements ne devront toutefois être fournis que si les victimes en font expressément la demande par écrit. Certaines d'entre elles tiennent à...