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«Il faut des soins palliatifs mobiles»

Un programme national de recherche met en lumière le rapport ambivalent des Suisses à la mort.

08 févr. 2019, 00:01
Hôpital du Sud fribourgeois, site de Châtel-Saint-Denis. 
Soins palliatifs à l'hôpital du Sud fribourgeois. Repas pris en commun. Première année d'existence pour ses soins qui soulagent et accompagnent les personnes en fin de vie.

Photo Lib./ Vincent MURITH, Châtel-St-Denis, 26.03.2002 Infirmière aidant une personne à s'habiller

La fin de vie en Suisse a fait l’objet d’un programme national de recherche, mené de 2012 à fin 2018. Au total, 33 études ont donné lieu à la parution d’un ouvrage qui, non seulement, synthétise les résultats, mais prend également en considération la littérature parue sur le sujet dans d’autres pays. A l’occasion de la présentation du livre, hier, à Zurich, Markus Zimmermann, professeur de théologie à l’Université de Fribourg et un des auteurs de l’ouvrage, revient sur les principales conclusions de la vaste recherche.

La mort représente-t-elle un grand sujet de préoccupation pour les Suisses?

Oui, c’est le cas pour beaucoup de gens. Certains n’hésitent pas à rédiger des directives anticipées (réd: elles permettent de fixer les mesures médicales que l’on approuve et celles que l’on refuse en cas de perte soudaine de discernement, à la suite d’un accident ou d’une maladie) ou à s’inscrire à Exit....

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