Les présidents de partis et le Conseil fédéral vont, enfin, pouvoir se parler aujourd’hui, dans le cadre des traditionnels entretiens de Watteville, du nom de cette maison de maître en ville de Berne, où ils se rencontrent quatre fois par an. Ils en ont grand besoin au vu de la cacophonie qui règne depuis quelques semaines sur le front européen.
Une cacophonie amplifiée par les divergences profondes qui divisent le Conseil fédéral sur ce dossier. Entre deux ministres PLR (Johann Schneider-Ammann et Ignazio Cassis) prêts à sacrifier la protection des travailleurs sur l’autel d’un accord institutionnel avec l’Union européenne, deux ministres UDC (Ueli Maurer et Guy Parmelin) fidèles à la ligne de leur parti qui n’en veulent pas et deux socialistes (Alain Berset et Simonetta Sommaruga) refroidis par le clash des syndicats, il n’y a plus de ligne directrice.
Acharnement incompris
Du côté des partis, en revanche, on sent...