c’était la fin de l’été, et la campagne d’élection au Conseil fédéral pour la succession du ministre des Affaires étrangères Didier Burkhalter battait son plein. Grand favori, le candidat Ignazio Cassis avait séduit les milieux souverainistes, UDC en tête. Il parlait de placer les relations avec l’Union européenne (UE) sur de nouveaux rails, de tout remettre à plat, d’appuyer sur le bouton reset.
Or, depuis son élection, un constat s’impose: le libéral-radical tessinois n’a pas révolutionné les négociations sur l’accord institutionnel destiné à encadrer tous les traités bilatéraux. Et sa présentation d’hier sur la stratégie du Conseil fédéral ne change pas la donne. Le cap choisi varie peu de celui qui a prévalu jusqu’ici. Le gouvernement veut toujours un accord institutionnel, et plutôt vite.
Déception à l’UDC
Après l’avoir porté au pinacle, l’UDC ne cache pas sa déception. «C’est la même eau qu’avant, elle coule juste dans de nouveaux...