»Cette année, tout le monde n'est pas d'humeur à faire la fête», a reconnu le ministre des finances - dans la version écrite de son discours - en pensant aux chômeurs et à tous ceux que la crise inquiète. A ses yeux, l'intervention de l'Etat n'est pas la panacée.
»Ce n'est pas une raison pour en demander trop aux collectivités publiques. Nos assurances sociales peuvent certes atténuer mais non juguler la récession économique actuelle». La tâche de l'Etat est de soutenir les personnes confrontées à des difficultés dont elles ne sont pas responsables.
Pour le radical, il appartient aux Suisse de faire leur introspection et d'en revenir à «davantage de modestie et d'altruisme». «Nous devons ensuite encourager les acteurs économiques à faire preuve de hardiesse et d'inventivité», car «la crise est aussi une chance pour eux».
Le président de la Confédération s'est voulu rassurant. La situation n'est pas catastrophique. «La stabilité de nos institutions et les valeurs éprouvées que sont l'application au travail, le goût de la qualité et la fiabilité vont nous permettre de sortir de la crise. Et de voir «poindre à l'horizon les premières lueurs d'espoir, annonciatrices de la reprise». /ats