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Grisons: "Bärenland", le premier centre de protection des ours de Suisse, a été inauguré

Le premier centre de protection des ours de Suisse a été inauguré vendredi à Arosa, dans le canton des Grisons. "Bärenland" propose des journées portes ouvertes ce week-end.

03 août 2018, 16:28
Le "Bärenland", situé à 2000 m d'altitude en bordure du domaine skiable, est le premier centre de protection des ours en Suisse.

Le parc aux ours "Bärenland" d'Arosa (GR) a été inauguré officiellement vendredi en présence de la conseillère fédérale Doris Leuthard. Le grand public peut découvrir ce sanctuaire lors de journées portes ouvertes samedi et dimanche.

Dans son discours, Doris Leuthard a dit de l'ours que c'est un animal imposant par sa force, fascinant car il est omnivore et qui polarise parce que c'est un voleur. La conseillère fédérale a aussi rappelé que beaucoup d'ours vivaient autrefois dans les Grisons et que l'animal figure sur les armoiries de nombreuses communes. Elle est persuadée que le "Bärenland", comme le parc aux ours de Berne, contribuera à sensibiliser et à mieux comprendre cet animal.

 

 

Le premier pensionnaire du parc d'Arosa est arrivé en juillet de Serbie. Appelé Napa, il a d'abord passé quelques jours dans un enclos d'adaptation avant de pouvoir aller explorer les 30'000m2 du "Bärenland". Il est issu d'un croisement entre l'ours brun européen et l'ours polaire. Il est né dans un zoo avant de "servir" dans un cirque serbe.

En cage et mal nourri

Suite à l'interdiction de la détention d'animaux sauvages dans les cirques serbes depuis 2009, cet ours a sans doute vécu en cage durant plusieurs années. Mal nourri, il a dû subir un traitement dentaire d'urgence, car sa mâchoire était fortement endommagée.

 

 

 

Le "Bärenland", situé à 2000 m d'altitude en bordure du domaine skiable, est le premier centre de protection des ours en Suisse. Il est destiné à accueillir des ours maltraités ou en captivité. Il est géré par l'organisation Quatre Pattes.

Les citoyens de la commune ont approuvé le projet à une majorité de 78% en novembre 2016. Le parc a coûté 6,5 millions de francs, dont 1,2 million couvert par le canton des Grisons. Les coûts d'exploitation sont estimés à 320'000 francs par année.

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